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Tuesday 25 June 2013

Qui sont les Kathoeys?



Récemment, j'ai eu le bonheur de visiter la Thaïlande, qui est un beau pays qui surprend avec tout ce qu'il a à offrir à un touriste étranger. Certains de mes prochains articles seront sur ​​la culture, la vie et les traditions thaïlandaises.





C'est la nature humaine que l'on remarque tout d'abord ce que l'on n'a pas vu avant ou ce qui est rare, peu connu. Ainsi, mon premier article sur le thème thai concerne des Kathoeys.




En Inde, comme en occident, notre société est composée de deux genres - masculin et féminin. La société thaïlandaise, qui est beaucoup plus tolérante, ouverte et libérale, est composée de trois genres. Le troisième genre est celui des hommes efféminés qu'on appelle les "Ladyboys" ou les Kathoeys.




Ce qui m'a le plus frappé, c'est à quel point les personnes transsexuelles sont acceptées dans la société thaïlandaise dans une plus grande mesure qu'en Inde ou encore qu'en occident. Autant que je peux comprendre, la raison derrière cette tendance à respecter la sexualité alternative est due à la notion hindou-bouddhiste du karma. Selon ce concept chaque action a des répercussions - si l'on ne les voit pas dans cette vie, on est susceptible de les recevoir dans une autre incarnation.




Ainsi, pour les thailandais une kathoey souffre pour des délits commis dans une vie antérieure, elle est ainsi piégée dans un genre auquel elle n'appartient pas. Ainsi la premiere réaction envers un kathoey en Thaïlande se caractérise par la sympathie et de la pitié plutôt que l'agression perçue en Inde ou en occident.




C'est dans cette tolérance que l'Inde et l'occident peuvent apprendre des thailandais. Peut-être que nous pouvons créer une société plus harmonieuse et plus pacifique?



Sunday 9 June 2013

Pourquoi un enfant veut mourir?



Cet article est basé sur une interview d'un neuropsychiatre et ethnologue Boris Cyrulnik. Récemment, il m'est arrivé de lire un article dans la revue généraliste "Le Point". Cet entretien a été recueilli par Emilie Lanez et a été publié dans la rubrique <Société>.



Dans cet entretien M. Cyrulnik, qui vient d'écrire un livre intitulé <Quand un enfant se donne "La Mort" >, essaie de chercher les raisons pour lesquelles un enfant veut mourir.



M. Cyrulnik est d'avis que plus important que les gènes, c'est l'expression de ces gènes sous l'environnement qui façonne et sculpte un individu. On nomme ce phénomène l'épigenèse.



Il affirme qu'au lieu d'essayer à tort de faire la distinction entre l'inné et l'acquis; ce qui nous empéche de touver une solution véritable; il vaut mieux consacrer nos énergies à fournir les meilleurs soutiens aux enfants. Alors que la première responsabilité d'élever un enfant incombe à la mére, le neuropsychiatre essaie de nous sensabiliser sur l'importance du rôle du pére, de la famille, des voisins, des instructeurs et cetera . Bref, il veut qu'on change la société pour la rendre plus convenable aux enfants.



Aprés avoir reconnu les différences entre les deux genres masculin et féminin et apés avoir fourni les soutiens spécifiques aux garçons et aux filles, il dit cependant que ces différences sont dues plutôt à l'idéologie qu'à la physiologie.



En fin de compte, il veut supprimer la concurrence entre les enfants car il affirme que les notes ne sont pas un reflet de l'intelligence mais plutôt le miroir de la stabilité affective.