Croissance ou l'austérité? Différentes visions française et allemande pour les problèmes de la zone euro

La zone euro souffre actuellement sa plus grande crise depuis sa création. Les finances de la Grèce sont dans un état de désarroi, la restructuration douloureuse convenu par les banquiers de l'UE et l'ancien gouvernement de la Grèce sont dans un état ​​de péril en raison de la perte du ce derniér dans les élections.

Rien de tout cela est sans précédent, voire imprévu. Il est un fait historique que dans les périodes de conditions difficiles (comme la guerre, la crise économique et cetera), les décisions difficiles sont nécessaires. Et pourtant, la poplulation générale n'aime pas ces choix difficiles et elle ne vote pas pour les politiciens qui les ont faites. Winston Churchill est le politicien le plus éminent qui vient à l'esprit. Il est largement considéré comme l'architecte de la victoire britannique dans la Seconde Guerre mondiale et pourtant il a perdu les élections à la veille de son plus grand triomphe.

Alors que l'ancien président français Nicolas Sarkozy était à la même page avec la chancelière allemande dans son approche des problèmes économiques de la zone Euro, M. François Hollande a une approche différente.

L'Allemagne est convaincue qu'une discipline financière stricte est une condition sine qua non de toute politique économique. Les Allemands ont fait leurs propres sacrifices et ils ont pratiqué l'austérité avant de la prêcher à quelqu'un d'autre. Au moment de la réunification allemande, pour financer la reconstruction de l'Allemagne de l'Ouest-Allemands acceptèrent de gel des salaires pendant dix ans!

 Et c'est ainsi que, très naturellement les allemands croient que l'austérité marche - cela a fonctionnée parfaitement pour eux..

François Hollande, le nouveau président français, d'autre part, remporté les dernières élections françaises promettant un ensemble différent de politiques de croissance économique qui sera (pour le moment au moins) en finir avec l'austérité.

Il a promis d'embaucher de nouveaux enseignants et d'être plus assertif, au niveau européen, avec l'Allemagne..

Les Allemands soulignent que tout le monde veut la croissance et ils insistent que leur idéal chéri d'austérité est le premier fondement sur lequel tout politique économique (promouvant la croissance) peut être fondée.

Voyons laquelle de ces dirigeants européens est en mesure d'imposer sa vision à l'échelle européenne ..